Publié dans Société

Pédocriminalité à Madagascar - Un Français comme présumé commanditaire

Publié le mardi, 09 septembre 2025

Depuis hier, l'information défraie la chronique dans toute la France.  Un homme de 29 ans, employé de la Mairie de la ville de Bordeaux, a été placé en détention provisoire pour avoir commandité des viols d'enfants à Madagascar, mais aussi en Colombie. Le Parquet de Paris était allé plus loin pour décortiquer la poursuite contre le trentenaire : complicité de traite d’êtres humains, notamment envers des mineurs âgés de moins de 15 ans ; complicité de viols et d’agressions sexuelles sur mineurs, instigation à commettre des viols et agressions sexuelles non suivis d’effets ; détention, acquisition et consultation habituelle d’images pédopornographiques, comme l'a d'ailleurs relayé un quotidien français, dans ses colonnes.

 

Selon toujours les informations recueillies, le Bordelais en cause aurait payé jusqu'à 10.000 euros pour ces agressions qu'il commanditait depuis 2022, mais aussi payé pour voir en direct des viols et des agressions sexuelles, via des « live stream », sur des enfants de la Grande île. Ce qui veut dire que le mis en cause n'a même pas besoin de bouger de Bordeaux, ni se déplacer jusqu'à Madagascar pour commettre ses vils et bas instincts sur des enfants malagasy. 

La Justice française a dénombré au moins cinq victimes pour les deux pays où ces faits horribles se sont déroulés. Les activités en ligne illégales de l'employé de mairie avaient été décelées par un service spécialisé de la Brigade criminelle en Hexagone. Son domicile fut perquisitionné. Cette procédure policière a permis de faire la saisie du matériel informatique, lequel aurait servi aux méfaits du trentenaire en cause.

 

Recueillis par F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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